Bonjour Eric ! Je vous remercie d’avoir répondu favorablement à ma demande d’interview. Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ? Je m’appelle Eric Cazenave, je viens d’atteindre l’âge canonique de 42 ans. Je suis originaire des Hautes-Pyrénées. Je vis actuellement à Bordeaux avec mon épouse et mon fils. Nous partageons notre maison avec Scratch, une sympathique pigeonne apprivoisée que nous avons recueillie toute jeune alors qu’elle s’était cassé une aile en tombant de son nid.
Dans cet univers, la magie existe bel et bien. Elle côtoie la technologie à vapeur poussée à son paroxysme. On se déplace sur des chevaux mécaniques, les invalides de guerre sont affublés de prothèses bioniques et de sinistres machines crachent une épaisse fumée noire qui obscurcit le ciel afin que les vampires puissent déambuler le jour. Au début de notre histoire, nous faisons la connaissance d’Armand Chasseloup, inspecteur à la brigade spéciale de la Sûreté, une unité chargée de faire la lumière sur les affaires extraordinaires. Chasseloup enquête sur l’assassinat d’un notable de haut rang qui comme lui était un vampire. Tout accuse la prostituée avec qui il a passé la nuit. Parallèlement à cela, nous rencontrons Antoine de Beauterne, vétéran des guerres franco-prussiennes de 1870 (et magnifiquement représenté par Fabrice Bertolotto sur l’illustration de couverture). Beauterne se lance sur les traces d’une jeune fille disparue. Ses pas le conduiront jusqu’à Pigalle, où prostitution et vampirisme vont de pair. Les deux hommes finiront par se rencontrer. Ils seront confrontés à des enjeux qui les dépassent, entre complot anarchiste, conspiration de l’Église et horreurs cosmiques issues des cauchemars les plus insensés. Ils pourront compter sur des alliés hauts en couleur ; un scientifique aussi fou que génial, un homme-loup sans pareil pour renifler les pistes, ainsi qu’une exubérante sorcière.
En outre, je voulais écrire une histoire qui dépayse le lecteur tout en lui fournissant des points de repère familiers plutôt que de l’entraîner dans un univers totalement fictif. C’est le Paris de 1888, mais avec des vampires et de la magie ; c’est du Zola à la sauce Lovecraft saupoudré d’éléments steampunk. Un improbable mélange !
Si je le rencontrais pour de vrai ? Je lui dirais de se préparer au pire, car dans « Les loups de Prusse », il va être confronté à un adversaire redoutable, un adversaire à sa hauteur…
L’influence d’Howard Phillips Lovecraft est trop évidente pour être passée sous silence. Le thème de l’horreur cosmique jadis bannie loin de la Terre et qui cherche par tous les moyens à y retourner est l’un des thèmes récurrents de son œuvre. C’est une idée que l’on retrouve aussi dans mon roman.
Je vous remercie d’avoir participé à cette interview et d’avoir répondu à toutes mes questions. Vous pouvez déjà retrouver ma chronique sur Les Loups de Prusse! Si vous souhaitez participer à la campagne de financement participatif du roman Les Loups de Prusse, vous avez jusqu'au 10 septembre 2021 à 23h59. Suivez ce lien: https://fr.ulule.com/les-loups-de-prusse/
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